Source : Cumav - Carl Wraner

 

Il existe une multitude de boutiques, petites et grandes, proposant chacune leur sélection de vin. Comment s’y retrouver et à quoi faut-il faire attention ?

1. Des vendeurs qui respectent les fondamentaux de la vente en ligne

Même si ça reste la première chose à contrôler quelque soit ce que l’on souhaite acheter sur Internet, je ne m’attarde pas sur ces points que tout le monde commence à connaître et qui ne sont pas liés directement à la vente de vin (paiement sécurisé en https, conditions générales de vente détaillées, identification juridique du vendeur, détails sur la livraison et la rétractation…).

2. Des vendeurs qui ont gouté ce qu’ils vendent

Se méfier des sites généralistes, peu experts ; ils ne garantissent en rien la qualité ou le choix des bouteilles.
Idem pour les sites de ventes d’occasions ou d’enchères. Préférez plutôt des sites spécialisés, qui ont souvent pour inconvénient d’avoir une gamme plus réduite, mais composée de vin sélectionnés avec plus de soin, ou en tout cas avec de meilleurs critères.

3. Des vendeurs qui savent de quoi ils parlent

Il est important d’identifier et de jauger « l’expert » qui est derrière le site et qui sélectionne les vins (chez nous c’est Jérôme, qui va prendre la grosse tête sur ce coup là !). Observer la qualité des descriptions et du détail produits, la manière dont il parle des vins, ses critères de choix et le conseil qu’il peut apporter.

4. Des vendeurs qui détaillent ce qu’ils vendent

Dans ce sens, et d’autant plus sur Internet, il est important d’avoir à disposition le plus de précision possible sur les vins proposés (région, cépage, terroir, type d’agriculture… mais aussi conseils de dégustation, potentiel de garde, accords mets / vins, occasion d’ouverture, saison…). Plus il y a de détails, plus on sait à quoi s’attendre quand on achète. Cela confirme également que le vendeur connait ses vins.

5. Des vendeurs qui ont les vins qu’ils vendent

Ça paraît bête mais vous seriez surpris de connaître le nombre des sites qui n’ont pas de stock, et attendent les commandes pour acheter aux vignerons. En plus de la sur-facturation occasionnée par différents envois (dans le cas d’une commande chez plusieurs vignerons), le souci est de n’avoir aucune garantie que le vin est toujours disponible chez le vigneron, et aucune idée des délais.

6. Des vendeurs qui vous ressemblent

On dit souvent que les vins ressemblent aux vignerons qui les produisent. Dans le même sens, se reconnaître dans la démarche des vendeurs minimisera les risques.
Le positionnement des sites spécialisés est souvent assez explicite et une page du type « Qui sommes nous ? » permet d’approcher l’ambiance et les motivations derrière le site. Le marketing ne nous a pas fait que du bien dans ce sens, mais quand les discours sonnent creux, j’ai tendance à penser qu’ils ne résonnent pas en nous.

7. Des vendeurs qui sont actifs

Vérifier que le site est à jour, si il a un blog, regarder les dates des dernières publications, que la quasi-totalité des produits sont disponibles, qu’il y a des offres promotionnelles… bref, que le site est en vie !

8. Des vendeurs qui vous guide

Internet offre une multitude de chemins pour accéder à l’information. Il serait dommage de s’en priver. Ça commence par des filtres sur le catalogue permettant d’affiner une recherche (prix, région, type, accord mets…), jusqu’à des utilitaires ou guides en ligne intuitifs (comme « j’y connais rien »).
Ceci étant, le plus efficace reste bien souvent de décrocher son téléphone et d’en parler de vive voix… cela permet par la même occasion de vérifier qu’il y a quelqu’un, en cas de souci un fois la commande passée par exemple.

9. Des vendeurs qui vous laissent découvrir

Nombreux sont les sites qui vendent leurs vins par 6 (voir même 12 ou 24). Cela est à exclure si on ne connait pas le vin. Préferez des sites qui vous permettent de composer vos cartons. La raison de ce genre de contrainte imposée soulève d’ailleurs d’autres questions…

10. Des vendeurs qui vous encouragent à découvrir

Nous avons bien souvent la sale manie de rester sur ce que nous connaissons, pourtant il est si agréable de se laisser surprendre par une bonne bouteille inconnue. C’est sûrement le point le plus personnel des 10, mais c’est le Graal ! Et il faut être en confiance pour se laisser aller vers l’inconnu…