Bon et bien oui, dans un passé pas si loin, j’en étais !
Puis j’ai vu la lumière (enfin, on m’a pas mal aidé quand même) et je vais mieux. Alors que je pensais être une exception (on le pense toujours un peu quand même), je découvre des stats qui m’informent que plus de 70% des vins en France sont achetés en grande surface !!!

Source : Wikipédia

Je ne vous cache pas ma stupéfaction ; le pays du terroir et de la diversité culinaire, du pot-au-feu et de la reblochonnade, achète majoritairement son vin en grande surface ! Alors dans un cri de révolte, voici mes 10 raisons de ne pas acheter son vin en grande surface :

1. Des vins sans personnalité

La consommation de masse implique des produits qui plaisent au plus grand nombre. Tout est marketé pour offrir une gamme consensuelle, inutile d’y chercher originalité ou personnalité.

2. Une production de masse qui nuit aux produits

L’achat en grande quantité impose ses contraintes au processus d’élaboration des vins. Rendez vous compte des quantités ; quel vigneron peut fournir un de ses vins à tous les magasin d’une chaîne en continuant à ramasser son raisin à la main, ou juste en continuant à le trier ?

3. Un conseil inexistant

Inutile d’insister sur ce point, je crois qu’on s ‘est déjà tous retrouvé bien seul devant un linéaire avec son point d’interrogation.

4. Une démarche qui fausse les références

Quand on achète son vin en grande surface, on pense qu’un bon vin coûte 5€. Mais faire du vin, c’est du boulot et le faire artisanalement encore plus. Alors le vin quand il coûte ce prix là, forcément on est plus est plus près d’une logique industrielle, que du petit domaine viticole. Et attention, une fois que de telles bases sont ancrées, il est très difficile de s’en détacher !

5. Pour 2€ de plus, on peut avoir de très bonnes bouteilles

Des vins comme La Pie Colette en parleraient beaucoup mieux que moi. Mais si on a 5€ pour une bouteille, on peut sûrement en avoir 7, et là… c’est le début du bonheur !

6. Les vins ont chaud et doivent rester debout

Malgré des efforts réalisés sur le transport et le stockage, les conditions de conservation et d’exposition ne font pas que du bien aux vins. C’est d’ailleurs une des causes du surplus de soufre, qui permet d’en faire des vins résistants à toute épreuve… le goût du fruit en moins.

7. Un environnement sans âme

Un linéaire de chaque coté qui aligne des bouteilles jusqu’aux petits-suisses. Chacune à sa place selon son prix, une lumière d’hôpital et Lara Fabian dans les hauts-parleurs… Mince, c’est quand même pas ça le vin ? Je me demande si on n’a pas perdu un truc quelque part.

8. Des vins sans histoire

L’histoire est interrompue et on retombe dans le « on ne sait plus ce qu’on consomme». Qui est derrière ce vin ? Comment est-il fait ? Qu’est ce qu’il y a dedans ?… Le vin devient juste une appellation avec une date.

9. On n’est pas des fainéants

Mince quoi, on peut se donner le temps et les moyens de trouver ce qu’on veut. Pas juste tendre le bras en faisant les courses pour mettre une bouteille dans son caddie, sinon on finira par manger des cachetons de concentré de steak-frites !

10. Parce que même si on est des fainéants, on peut rester exigeants

Et oui, Internet, l’accès à la connaissance en restant les pieds dans ses charentaises, l’information, la comparaison, les avis des autres…
Il existe une multitude de petites boutiques de vente de vin. Elles sont généralement tenues par des passionnés et ont des produits et des positionnements différents. Vous en trouverez forcement une qui vous ressemble !
Puis le livreur sonne à la porte pour nous demander où il pose les quilles… royal !