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Et bien voilà… c’est passé !
Juste après Halloween, une autre fête finit par me faire presque aussi peur : LeBeaujolaisnouveauestarrivé.

Allez savoir pourquoi cette région est autorisée depuis 1951 à commercialiser son vin avant les autres ?
Et est-ce-que M. George Duboeuf, à qui est attribué ce concept, n’est pas passé à coté des qualités d’une région entière ?
(Quoique les récents déboires de ce dernier avec la justice répondent indirectement à cette deuxième question parce que si il n’est même plus nécessaire que le Beaujolais nouveau soit de Beaujolais…).

Bref, c’est effectivement l’occasion de faire la fête et de se retrouver entre amis, copains ou collègues autour d’une bouteille… mais quitte à se retrouver… pourquoi ne pas le faire autour d’une bonne bouteille ?

Sans vouloir rentrer dans la polémique de sa qualité, de son goût de banane, de cassis ou de framboise, il est quand même par essence un vin de primeur tout juste sorti du cuvage, qui n’a pas eu le temps ni de vieillir ni de s’ouvrir.

Aussi, je ne peux m’empêcher de me demander comment cette petite région située au nord de Lyon peut produire plus de 44 millions de bouteilles en si peu de temps… puis continuer à avoir du stock tout au long de l’année ?

Sans oublier que même si notre Bojo ne se fait pas passer pour ce qu’il n’est pas et reste aux alentours de 5€ (bien qu’il commence à y avoir des vins intéressants à ce prix), il est considéré comme un vin de luxe à l’exportation et vendu jusqu’à 25€ !!

Bref, je finis par avoir peur que cette opération marketing jette le discrédit sur cette région et nous fasse oublier qu’on peut y trouver de fort bons vins. Ou que ce soit la région qui, concentrée sur ce coup de bourre annuel, finisse par l’oublier.

Bref, je ne saurais vous donner qu’un conseil : rapprochez vous de la source, ayez la curiosité de découvrir les vignerons qui produisent les vins que vous buvez !